FLAMENCO: EL BAILE, EL TOQUE, EL CANTE (la danse, la guitare, le chant)

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FLAMENCO: EL BAILE, EL TOQUE, EL CANTE (la danse, la guitare, le chant)

On mars 17, 2020, Posted by , In Non classé, With No Comments

Le FLAMENCO se présente comme une résultante du croisement des peuples, religions et cultures qui se sont côtoyées dans le sud de l’Espagne.

A la fois art du peuple et métissage culturel unique, ses codes s’élaborent pour donner naissance à une discipline artistique riche et complexe constituée de ses trois composantes fondamentales : El baile, el cante y la guitarra (la danse, le chant et la guitare).

Dans le flamenco la danse se nourrit du chant et de la guitare, c’est pourquoi elle nécessite un apprentissage particulier qui puisse aborder l’art dans sa globalité. En effet, on ne peut pas se limiter à un montage chorégraphique et la connaissance du chant, l’étude des différents rythmes, des différentes techniques, ainsi que du langage musical de la guitare sont également nécessaires.
La danse, avec l’appui du chant et de la guitare, constitue certainement l’élément le plus visuel et spectaculaire mais les trois interprètes (danse, chant, et guitare) vont toujours ensemble dans un mouvement de réciprocité, ayant pour langage commun le compas (rythme).

Il est donc impossible de parler de danse sans parler de guitare et chant, de la façon dont ils s’adaptent et évoluent ensemble pour accompagner la danse.

Las palmas (claquements rythmiques des mains) alternent entre palmas claras (claires) et palmas sordas (sourdes) utilisées pour éviter de couvrir ou de gêner le chant ou la guitare.

Le guitariste utilise le «rasgueo», il s’agit de la technique rythmique de la guitare obtenue en ouvrant les doigts en éventail pour traverser les cordes avec ses ongles, pour offrir un appui rythmique et harmonique au chant et à la danse.

Il réalise des percussions sur la caisse de sa guitare et peut aussi réaliser des séquence mélodiques à la guitare (falseta),

Le danseur ou à la danseuse exécute ses desplantes (série de coups frappés très fort avec le pied sur le sol, réalisée pour terminer une séquence de danse) ou bien son zapateados ( technique de danse qui consiste à frapper le sol avec la pointe et le talon des chaussures).

Le chanteur quant à lui doit veiller à ne pas entrer à la moitié d’une falseta ou d’un zapateado.
Chacun doit donc respecter et appuyer l’intervention de l’autre par l’attention et l’écoute afin de former un dialogue cohérent.

De cette conjonction des différents aspects découle la musicalité du flamenco qui est, de par sa définition, une œuvre d’équipe.

Une danse flamenca  ne peut avoir de signification que s’il y a cohérence entre tous les éléments qui interviennent ; quand le langage artistique se convertit en dialogue continu et harmonieux !

 Le chant flamenco berce et raconte l’histoire des hommes et femmes depuis la nuit des temps. Le flamenco raconte la vie, de la naissance jusqu’à la mort : d’où son caractère très théâtral que ses interprètes lui ont su forger.

FANDANGO :
Il est possible que son origine dérive du portugais fado, qui signifie chant et danse typique. Il s’agit d’une danse très ancienne originaire du bassin du Guadalquivir, marqué par le folklore musical andalou. Typique de Huelva.

ALEGRIAS :
Emplis de rythme et d’allégresse, son chant et sa danse déploient dynamisme, grâce et aisance. Avec un rythme à 12 temps, mélodie et danse très enlevées et semblables à ceux de la Jota, partie intégrante des fêtes flamencas.

BULERIAS :
Le terme « buleria » dérive très probablement des mots burleria, burla broma qui signifient blague. Ce chant festif au rythme effréné fut créé par les gitans de JEREZ qui en sont les dépositaires les plus authentiques.

Ce rythme est celui du chant et de la danse flamenca, conviviale par excellence, qui apparaît souvent en clôture d’une fête gitane. Difficile et complexe, il est rapide et contient de nombreux contretemps, avec un rythme de base en 3/4 temps (2 coups sur la guitare pour les deux premiers temps).

MARTINETE :
de ‘martillo’ = marteau) : chant issu de la toná, sans guitare ‘a palo seco’(à cappella) des gitans forgerons accompagné souvent du rythme d’un marteau frappé sur l’enclume. Selon la légende, un forgeron gitan avait accepté la tâche que tous les autres avaient refusée d’accomplir : façonner les quatre clous qui devaient crucifier le Christ. Ayant pris conscience du sacrilège, il entame une fuite qui le conduira dans une migration sans fin, avec tout son peuple, pour échapper à cette malédiction séculaire .En réalité les forgerons ont besoin d’un rythme régulier pour forger le fer et en chantant il arrivent à mieux s’y prendre.

NANA :
De Nana (berceuse), chanson pour endormir les enfants. De compás (rythme)  libre elle n’a pas un mesure rythmique prédéfinie et stable. Elle n’est pas accompagné à la guitare et normalement ne se danse pas même si dans ces derniers temps certaines danseuses en donnent une interprétation, aussi bien comme des fois pour une meilleurs adaptation d’enregistrement des disques elle est accompagné par la guitare. Il ne s’agit pas d’un chant purement flamenco si non d’une chanson folklorique.

ROMANCE :
Ballade narrative en vers octosyllabes, d’origine latine, dénomination donné aux villages dépendant de Rome. Ce chant s’appelle aussi corrido ou corrida, pour la façon dont il est chanté, de suite ou en courrant. Il s’agit d’un roman de Castille assimilé par les gitans et converti en flamenco. C’est un des styles les plus anciens du flamenco. Le Romance ou Corrido primitivo est chanté sans guitare. Prédécesseur de la toná il n’a rien d’amusant ou gaie.
Il y a des enregistrements très intéressants faites par certains vieux gitans de Puerto de Santa Maria comme José e » los Reyes, « el Negro » ou Alonso el del Cepillo. Dans ces versions primitives il n’y a pas de la danse. Dans l’interprétation de Mairena on peut la danser por Bulería.

RONDENA :
Fandango de Malaga dans le style des fandangos abandolaos de la région de Ronda (province de Malaga), apparenté aux verdiales. Son style donc est un de plus anciens de la région de Malaga. La Rondeña n’a pas un compás. Son répertoire est très varié même si les histoires liées à la vie dans les champs sont dominantes. Il a été un chant très populaire dan le XIXe siècle. La danse de la Rondeña est très vivante et gaie avec une bonne composante de vueltas (tours).

RUMBA :
Dérivée d’une danse cubaine elle s’est surtout développée dans les fêtes et parmi les jeunes. Même si elle manque d’authenticité flamenca pour les puristes, elle s’est indéniablement convertie en symbole universel du flamenco.


SEGUIRIYA OU SIGUIRYA :
Cante, toque et baile qui constituent l’un des types (palos) fondamentaux du flamenco, rythmé en douze temps, qui a ses racines dans le quartier gitan de Triana à Séville, à Cadix et à Jerez. La Siguiriya débute par une ‘prise de voix’ et par un cri d’introduction qui participe à l’atmosphère dense et recueillie de ce chant.

SEVILLANA :
De Seville. Il s’agit des danses les plus populaires de l’Andalousie. Connues dans le monde entier, elles sont gaies, vives et légères dans leurs mouvements.

SOLEA :
La danse de la Solea est somptueuse et en général réservée aux femmes pour la sensualité de ses mouvements.Son rythme posé et récurrent tisse la trame d’un recueillement profond.De ‘soledad’ = solitude : forme flamenca d’expression dramatique considérée comme l’un des grands rythmes flamencos. Son rythme ternaire, à douze temps, de facture modale, est très syncopé.

TANGO :
Le tango flamenco est une danse rythmée  gitane d’origine africaine. Il s’agit de chant et de danse festifs, avec une tonalité plus vive qu’un tango argentin, il se joue en majeur.

TONAS:
Avec les Romances, les Tonás sont les chants flamencos le plus archaïques. C’est le chant fondamental le plus primitif parmi tous et constitue la racine fondamental pour tous les autres. On dit qu’il existait, autrefois, une trentaines de Tonás proprement dites, dont ne subsistent plus, aujourd’hui, que trois : la grande, la petite et celle du Christ (Toná grande, Toná chica, Toná de Cristo). Il faut rappeler que le Martinete, la Carcelera et la Debla font partie de la même famille : la seule différence est le contenu des couplets. Les Tonás sont chantées sans guitare. Sa musique soutenue essentiellement par la voix est triste et pathétique dû au fait que, comme sont très anciennes, elle parle de persécution, de torture et de mort. Il n’y pas de la fantaisie dans tous ça : ils chantaient simplement et sincèrement ce qu’ils vivaient.

VILLANCICO :
Type de poésie médiévale d’origine populaire mais surtout Chanson populaire de Noël ; il en existe de nombreuses versions aflamencadas.Les Villancicos avec les campanilleros et las saetas représentent la catégorie des chants flamencos dont la thématique est religieuse.C’est un chant vif, gaie qui transmet le message de l’espérance. Aujourd’hui elle est chanté au son du rythme de Bulería et elle est très populaires parmi les gitans de Jerez de la Frontera.Il y a des coutumes du peuple andalou comme par exemple ne jamais chanter au mois d’août des Villancicos (il paraît qu’il porte malheur)

ZAMBRA :
On désignait autrefois, avec ce nom, une fête mauresque musicales et gaie accompagné de la danse. Elle est, sans doute, une des danses la plus ancienne.Aujourd’hui il est possible de voir des Zambras dansés par des Gitans dans les cuevas du Sacromonte de Grenade. A sa diffusion ils ont contribué d’une manière décisive « Manolo Caracoles » et « Lola Flores ».

L’association ATIKA Flamenco est née de la rencontre de deux passionnés Maria Donzella danseuse et Pascal Gaubert guitariste. Présente dans la capitale depuis 2001, elle y fait vivre le flamenco dans son intégralité et authenticité  en proposant à ses adhérents et aficionados  une approche par le biais des interactions entre ses 3 disciplines : la danse, la guitare et le chant avec son fil conducteur commun le compas (le rythme). Des cours, stages et ateliers de danse, chant, et guitare sont proposés au Carreau Du Temple et à l’espace Silvia Monfort dans le 3ème, à La Villette dans le 19ème, au Centre Musical Fleury et à la salle de théâtre Bretonneau dans le 18ème. Elle intervient également en milieu scolaire en écoles, collèges, lycées, universités et conservatoires avec des ateliers de découverte ou des spectacles pédagogiques.
Des formules différentes pour des spectacles forts en couleurs sont également proposé avec l’intervention d’une équipe de professionnels soudés, pour animer vos soirées, mariages, fêtes de village et tout type d’événement scénique.

Site internet www.atikaflamenco.com

Contact info@atikaflamenco.com tél 0616741859

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